Au cours de ces dernières années, le taux du divorce ne cesse pas de monter en flèche notamment en France. Diverses raisons peuvent expliquer cette tendance.
La banalisation du divorce
Le divorce est devenu une procédure très courante à partir de l’entrée en vigueur de la loi Naquet, en juillet 1884. Il s’agit d’une loi qui stipule qu’on peut demander le divorce en cas de faute grave commise par un des époux : l’adultère, l’abandon du foyer conjugal ou encore les injures. Puis, il y a la loi du 11 juillet 1975. Celle-ci réintroduit le divorce par consentement mutuel et le divorce pour rupture de la vie commune. Cette loi a aussi fait en sorte que le divorce devienne une procédure plus facile puisqu’elle a apporté certaines modifications dans les cadres législatives.
L’émancipation féminine
Ce phénomène est aussi considéré comme une des principales causes de l’augmentation du divorce. De nos jours, les femmes occupent de plus en plus de place dans la société, que ce soit dans la famille, dans la vie professionnelle ou même dans la vie politique. Le temps de la femme au foyer est bien révolu. Les femmes sont plus indépendantes, libres et cherchent à s’affirmer dans la société.
Les femmes ne se marient plus pour servir son mari, mais elles exigent d’être au même piédestal que lui. Par conséquent, la gent féminine est devenue plus exigeante en amour et dans leur mariage.
L’évolution de la société
Si auparavant le fait d’être une femme divorcée est un véritable déshonneur, ce n’est plus le cas aujourd’hui. En effet, le divorce n’est plus considéré comme étant un sujet tabou. Au contraire, les discussions autour du thème sont même encouragées. Le divorce est aujourd’hui aperçu juste comme un échec amoureux. Il arrive même que le divorce soit vu comme étant la seule et l’unique solution qui s’offre aux couples pour résoudre leurs problèmes. En réalité, la valeur du mariage n’est plus la même que celle d’il y a vingt ans si bien que la prononciation du vœu de vouloir s’aimer et rester ensemble pour les meilleurs et pour le pire jusqu’à la fin de la vie n’est plus qu’une sorte de récitation. On le prononce sans trop tenir compte de sa signification.